Cédric Sorhaindo: "Frapper un grand coup"

Après une campagne victorieuse lors de l'Euro 2014 au Danemark, Cédric Sorhaindo se prépare à affronter le Paris Saint-Germain, son ancien club, en Ligue des Champions. Au match aller, les blaugranas s'étaient imposés 29-33 à la Halle Carpentier.

Comment s'est passé le retour à Barcelone après l'Euro?

Très bien, j’avais envie de retrouver le club et mes coéquipiers. En plus, nous sommes passés d’une température froide au Danemark pendant la compétition au soleil de Barcelone, c'est toujours plaisant. Tous les matches sont différents, et nous devons simplement nous appliquer à donner le maximum

Est-ce que ce match est le premier grand défi de 2014?

On prend les matches les uns après les autres, que ce soit en Liga ou en Ligue des Champions. Paris est un prétendant au titre et nous voulons faire un match référence face à eux. Un bon résultat serait une manière de frapper un grand coup dans la compétition et d'envoyer un message à tout le monde.

Au match aller, vous vous étiez imposés 29-33. Faut-il s'attendre au même match?

Le résultat ne reflète pas forcément ce qui c’est passé à Paris. Tous les matches sont différents, et nous devons simplement nous appliquer à donner le maximum et à refaire ce que nous faisons à l’entrainement. Un bon résultat serait exceptionnel face à cette grande équipe.Il faut un peu de temps pour retrouver le côté magique que nous avions en début de saison

Comment se sent l’équipe après la coupure?

Après la coupure, il faut un peu de temps pour retrouver le côté magique que nous avions en début de saison, les automatismes. On sait aussi qu’il y a de très grands joueurs ici, et que cela rend le travail plus simple. Nous continuons à travailler pour gommer les imperfections.

Et à titre personnel?

Avec un oeil et demi seulement! J’ai des cicatrices de la compétition, ce coup que j'ai pris à l'Euro. C’est avec joie que je reviens ici, je m'y sens bien, et c’est pour cela que j’ai envie de bien faire les choses. Il faut que je trouve une régularité, que j’apporte ce que l’entraineur me demande match après match, et j’y travaille.