Le Chili de Claudio Bravo remporte la Copa America (0-0, 4-1 tab)

Il n'y avait qu'une seule certitude avant cette finale de Copa America 2015: Au moins un joueur du FC Barcelone allait être sacré champion. Le duel entre le Chili du capitaine Claudio Bravo et l'Argentine du capitaine Leo Messi et de Javier Mascherano a tourné en faveur des chiliens qui, à domicile, ont rempoté la finale lors de la séance de tirs au but.

Pour Claudio Bravo, c'est la cerise sur le gateau d'une saison parfait durant laquelle il a remporté avec le FC Barcelone la Liga, la Coupe du Roi et la Ligue des Champions. Avec sa sélection, il remporte donc la Copa America, la première de l'histoire du Chili qui organisait cette année la compétition.

Bravo, héros national

Les deux périodes de la rencontre ont eu un scénario similaire lors de cette rencontre. Lors des 20 premières minutes de chaque période, le Chili a mis énormément de pression sur l'Argentine pour créer du danger, en vain. Les deux actions les plus chaudes de la rencontre ont été oeuvre de l'Albiceleste. Tout d'abord en première période sur une tête d'Aguero bien repoussée sur sa ligne par Claudio Bravo, puis en toute fin de temps réglementaire. Messi a parfaitement dirigé le contre des argentins en décalant Lavezzi. Ce dernier a cherché Higuain au second poteau mais l'attaquant de Naples n'a pas réussi à pousser le ballon au fond des filets.

Lors de 30 minutes de prolongations et avec des joueurs extenués après une rencontre intense, aucune des deux équipes n'a réellement créé de danger. Tout s'est alors décidé lors de la séance de tirs au but.

Hernandez s'est élancé en premier pour le Chili et il a placé un missile imparable dans la lucarne de Romero. Messi a tout de suite égalisé dans le petit-filet pour le seul tir au but marqué par les argentins. Vidal a ensuite marqué pour le Chili, et Higuain a envoyé son pénalty dans les tribunes. Aranguiz n'a lui pas tremblé face à Romero, et Claudio Bravo a stoppé la tentative suivante de Banega. Enfin, Alexis Sanchez a tiré une panenka pour marquer et libérer le stade national de Santiago.